The world’s leading scientists will warn the planet’s life-support systems are approaching a danger zone for humanity when they release the results of the most comprehensive study of life on Earth ever undertaken.
Up to 1m species are at risk of annihilation, many within decades, according to a leaked draft of the global assessment report, which has been compiled over three years by the UN’s leading research body on nature.
The 1,800-page study will show people living today, as well as wildlife and future generations, are at risk unless urgent action is taken to reverse the loss of plants, insects and other creatures on which humanity depends for food, pollination, clean water and a stable climate.
The final wording of the summary for policymakers is being finalised in Paris by a gathering of experts and government representatives before the launch on Monday, but the overall message is already clear, according to Robert Watson, the chair of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES).
“There is no question we are losing biodiversity at a truly unsustainable rate that will affect human wellbeing both for current and future generations,” he said. “We are in trouble if we don’t act, but there are a range of actions that can be taken to protect nature and meet human goals for health and development.”
The authors hope the first global assessment of biodiversity in almost 15 years will push the nature crisis into the global spotlight in the same way climate breakdown has surged up the political agenda since the 1.5C report last year by the UN Intergovernmental Panel on Climate Change.
– Tous les chiffres sur la biodiversité
Repères Dans un rapport sans précédent publié lundi 6 mai, le groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité (IPBES) dresse un état des lieux alarmant.
Un million d’espèces menacées d’extinction et le rythme s’accélère : la nature est condamnée à poursuivre son déclin, à moins d’« un changement profond » des modèles de production et de consommation des hommes. Frédérique Schneider,
Editorial du « Monde ». Voilà 65 millions d’années, la cinquième extinction de masse fauchait, en même temps que les dinosaures, les trois quarts des espèces présentes sur Terre. Les précédentes crises, des centaines de millions d’années plus tôt, avaient éliminé jusqu’à 95 % du vivant.
Nous n’en sommes heureusement pas là. Mais nul ne peut plus l’ignorer : la planète s’achemine vers la sixième extinction de masse. Et celle-ci risque de se produire non plus à l’échelle des temps géologiques, mais en quelques décennies seulement. Avec un unique responsable : l’homme.
L’alerte mondiale lancée, lundi 6 mai, par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques – le « GIEC de la biodiversité » –, est d’une gravité sans précédent. Le taux de disparition de la vie sauvage est aujourd’hui des dizaines, sinon des centaines de fois plus élevé que durant les derniers dix millions d’années. Un million d’espèces animales et végétales, terrestres ou marines – soit une sur huit –, sont menacées de disparition. Et le rythme s’accélère dramatiquement.
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