Relaciones Internacionales – Comunicación Internacional

Impacts of the Oil Price Drop

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The Center on Global Energy Policy (SIPA, Columbia University) hosted a panel discussion focused on the geopolitical and global economic implications of the recent oil price drop. Our distinguished group of experts discussed what the decline means for national budgets, internal political stability, currency fluctuations, diplomatic relations, and energy sanctions, among other topics, for key countries like Venezuela, Saudi Arabia, Iran, Nigeria, Russia, Mexico, China and others. Center Director Jason Bordoff moderated the discussion with our panelists:

  • Helima Croft, Managing Director and Chief Commodities Strategist, RBC Capital Markets;
  • Adrian Lajous, Fellow, Center on Global Energy Policy and former CEO, Pemex;
  • Guillermo Mondino, Managing Director and Head of Emerging Markets Economics and Strategy, Citi Research;
  • Dr. Steve Sestanovich, Professor for the Practice of International Diplomacy, Columbia SIPA and former State Department ambassador-at-large for the former Soviet Union; and
  • Jan Stuart, Managing Director and Head of Global Energy Research, Credit Suisse

December 9th, 2014

STRATFOR

Summary

Editor’s Note: The recent drop in global oil prices is affecting economies around the world. This series examines the reasons behind the falling prices and their effects on major energy consumers and producers. Part One discusses the structural changes in the oil market, particularly the growth in supply and the decline in demand. Part Two will examine the countries likely to be most troubled by price drops, while Part Three will look at the countries likely to gain the most.

Since mid-June, the price of Brent crude oil has fallen by nearly 25 percent — going from a high of $115 to about $87 a barrel — and structural factors are causing concern among global oil producers that oil prices will remain near current levels through at least the end of 2015. This concern has caused several investment banks to slash their oil price outlooks for the immediate future. Stratfor believes that oil supplies will stay high as energy production in North America increases and OPEC countries remain hesitant or unable to cut production significantly. Moreover, in the short term, the Chinese economic slowdown and stagnant European economy will limit the potential for growth in oil demand. These factors could make it harder for global oil prices to rebound to their previous levels.

Oil is the most geopolitically important commodity, and any structural change in oil markets will reverberate throughout the world, creating clear-cut winners and losers. Countries that consume large amounts of energy have been coping with oil prices above $100 per barrel since the beginning of 2011 as most of the developed world has been trying to emerge from financial and debt crises. A sustained period of lower oil prices could provide some relief to these countries. Major oil producers, on the other hand, have grown accustomed to high oil prices, often using them to underpin their national budgets. Sustained low oil prices will cause these oil producers to rethink their spending.

Le plongeon des cours du pétrole va exacerber les tensions géopolitiques en 2015

Après une année exceptionnelle marquée par un plongeon de presque 50% des cours, 2015 devrait rester agitée pour l’or noir avec des prix bas propres à exacerber les tensions géopolitiques.

Déjà en forte baisse depuis l’été, les prix du baril ont souffert de la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), en novembre, de conserver son plafond de production à 30 millions de barils par jour (mbj): ils ont chuté à leur plus bas niveau depuis 2009, autour de 60 dollars.

En adoptant le statu quo, le cartel a voulu envoyer un message: il ne supportera plus seul le fardeau d’une réduction de la production pour soutenir les prix de l’or noir, déprimés par une offre beaucoup plus abondante que la demande.

Révolution du pétrole de schiste aux États-Unis où la production explose, retour sur le marché de plusieurs pays producteurs comme la Libye, consommation mitigée sur fond de croissance économique moins dynamique en Chine voire absente en Europe… Les facteurs se sont conjugués pour faire baisser les cours.

En 2015, le prix du brut devrait rester faible à cause d’une offre mondiale toujours surabondante, ce qui pourrait nourrir les disputes entre les pays producteurs, à commencer au sein de l’Opep.

Le Venezuela milite par exemple pour que le cartel diminue sa production, tandis que l’Arabie saoudite s’y oppose, lasse de devoir supporter en grande partie les promesses de réduction de l’organisation.

La faiblesse des cours devrait en outre aiguiser les tensions à l’intérieur des pays dépendants des revenus pétroliers, comme l’Irak où la coalition gouvernementale qui tente de stopper l’organisation État islamique pourrait souffrir d’une économie dégradée, estime Richard Mallinson, expert géopolitique chez Energy Aspects.

L’éventuelle remontée en puissance de l’Iran risque par ailleurs de complexifier l’échiquier. «L’Iran gagne de l’influence en Irak et ensemble ces deux pays pourraient concurrencer la production de l’Arabie saoudite dans les prochaines années», note l’expert Olivier Jakob, de Petromatrix.

Cela reste toutefois encore hypothétique car le Congrès américain pourrait accentuer encore les sanctions internationales qui pèsent sur Téhéran et l’ont contraint à exporter deux fois moins de barils.

Un rééquilibrage pourrait néanmoins s’amorcer si la baisse des cours commençait à peser sur l’offre et à stimuler la demande.

La chute des cours devrait notamment pousser les producteurs à réexaminer leurs investissements. La baisse des prix va «sérieusement mettre à l’épreuve la profitabilité de beaucoup de producteurs (américains)», soulignent les experts de Commerzbank.

La production américaine s’est envolée ces dernières années grâce au pétrole de schiste, plus cher à extraire. Le nombre de nouveaux permis d’extraction aurait déjà commencé à reculer cet automne, même si l’on devrait davantage constater un ralentissement de la croissance de l’offre plutôt qu’une baisse.

En revanche, «une réduction de la production de l’Opep n’est pas à exclure», selon M. Mallinson, à condition que d’autres pays producteurs (hors Opep) fassent de même.

Opep ou pas, des coupures de production imprévues sont possibles. Au Venezuela, la chute des revenus pétroliers a ainsi fortement tendu le climat social et politique. Quant à la Russie, déjà affaiblie par les sanctions occidentales et par un effondrement du rouble, elle pourrait devoir se résoudre à pomper moins, faute d’investissement.

Quant à la consommation, le repli des cours devrait stimuler la demande et doper le trafic routier et aérien – quitte à élever les émissions de gaz à effet de serre, avant une négociation internationale cruciale sur le réchauffement climatique à Paris fin 2015.

La banque Barclays table en outre sur une augmentation plus rapide de la demande de la Chine l’année prochaine, le premier consommateur mondial de brut profitant de la baisse des prix pour gonfler ses stocks.

Mais globalement, «il pourrait se passer quelques mois, voire une année avant que les effets de la baisse des prix sur l’économie mondiale se voient», avertit Fawad Razaqzada de Forex.com, d’autant que de lourdes incertitudes pèsent sur la croissance économique mondiale.

Et même si la baisse des prix est de nature à relancer la consommation, le niveau des stocks d’or noir est tel que l’effet sur les cours du pétrole ne sera pas perceptible avant la seconde moitié de 2015, estime M. Mallinson.
cv/pn/oaa/ros AFP. 5/12/2014 9:27

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