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Une première dans l’histoire de la «cyberguerre»?

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Le bâtiment d’où, selon Israël, provenait les attaques informatiques pilotées par le Hamas et qui a été endommagé par une frappe de l’aviation israélienne.

Le bâtiment d’où, selon Israël, provenait les attaques informatiques pilotées par le Hamas et qui a été endommagé par une frappe de l’aviation israélienne. MAHMUD HAMS / AFP

L’armée israélienne a présenté un des bombardements de ce week-end comme une réplique à une attaque informatique contrecarrée dans un premier temps, une première qui soulève des questions.

Par Martin Untersinger Publié hier à 18h51, mis à jour à 05h54 (Le Monde)

En théorie, une attaque informatique peut tout à fait justifier une contre-attaque physique, si cette dernière s’inscrit dans le cadre de la légitime défense. Elle peut être invoquée seulement contre une agression armée et doit alors répondre à trois conditions, explique François Delerue, chercheur à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem) : l’immédiateté, la nécessité et la proportionnalité.

Or, dans le cas précis du bombardement de l’immeuble gazaoui, ces deux derniers critères ne semblent pas remplis. D’une part, l’attaque informatique initiale semblait, selon l’aveu même de l’armée israélienne, de faible intensité. Le Hamas mène bien de nombreuses activités hostiles dans le cyberespace, mais ces dernières demeurent relativement modestes.

Une opération de communication poussée trop loin ?

D’autre part, selon le porte-parole de l’armée israélienne contacté par Le Monde, l’attaque n’aurait été qu’à ses prémices, puisque les services israéliens sont parvenus à repérer immédiatement la tentative des auteurs et à la déjouer. « La frappe ne semble donc plus nécessaire, explique François Delerue, et cela semble disproportionné de bombarder un immeuble pour contrecarrer une attaque déjà stoppée. »

Pourquoi, dans ce contexte, avoir décidé de présenter cette offensive comme une réplique à une cyberattaque, quitte à se mettre en porte-à-faux vis-à-vis du droit international ? « Israël communique beaucoup sur les conflits armés et le recours à la force, notamment pour se justifier » rappelle François Delerue. Les autres messages du compte officiel de l’armée israélienne sur Twitter, au ton beaucoup moins humoristique, ont d’ailleurs rappelé la variété et le nombre des cibles visées, comme une manière de souligner que les cybercombattants du Hamas n’étaient pas les seuls dans leur viseur.

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