Il est temps pour l’Europe d’arrêter de se focaliser sur l’« AfPak » et de développer une nouvelle politique à l’égard du Pakistan.
Alors que les affrontements contre le gouvernement continuent dans Islamabad, le Premier ministre Nawaz Sharif, élu l’année dernière, a du mal à se maintenir au pouvoir. L’ancien joueur de cricket Imran Khan et l’ecclésiastique Tahir ul-Qadri accusent le gouvernement de corruption et de fraude électorale et demandent sa démission. Les dernières manifestations qui ont secoué le pays agitent le spectre d’un coup d’Etat.
Dans un nouveau papier, Après l’ « AfPak », Angela Stanzel, chercheuse à l’ECFR, explique qu’il est temps pour l’UE de réfléchir à une nouvelle approche de la question pakistanaise. Depuis les événements du 11 septembre, les Européens voient le Pakistan à travers le prisme afghan – ce qui est devenu l’ « AfPak ».
Angela Stanzel affirme que l’Europe a besoin d’une nouvelle politique qui prenne en compte les dynamiques régionales et les acteurs externes. Cela serait une première étape vers une stratégie européenne plus générale en Asie du Sud.
PDF : Après l’»AfPak» : recadrer la politique pakistanaise de l’Europe
Les dernières publications de l’ECFR sur la Chine et l’Asie:
- Le cyberespace chinois, un monde en expansion
- Un « pivot » français vers et dans l’Asie
- China Analysis: édition spéciale sur l’ANP et les réformes
- China Analysis: la politique de voisinage chinoise
- China Analysis: Le pouvoir et le droit dans la Chine de Xi Jinping