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De Afganistán a China: la patología de la victoria

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La guerra en Afganistán acabará, en esta fase estadounidense y de la OTAN, con la retirada anunciada por Biden, el 11 de septiembre próximo. blog.realinstitutoelcano.org
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#EEUU pagará un precio por la retirada de #Afganistán, aunque probablemente menor del que pagaría por no hacerlo. @andresortegak en el #EspectadorGlobal
Des soldats de l’armée nationale afghane défilent lors d’une cérémonie, dans une base militaire, à Herat, le 5 mai 2021.

Des soldats de l’armée nationale afghane défilent lors d’une cérémonie, dans une base militaire, à Herat, le 5 mai 2021. HOSHANG HASHIMI / AFP v @lemondefr

Le retrait américain d’Afghanistan avancé au 4 juillet pour sauver le processus de paix. L’annonce américaine a provoqué la stupeur des autorités. Le départ des troupes devait initialement se faire d’ici au 11 septembre.

Par 

Le Monde

Les dix-sept passages de Chinook, des hélicoptères de transport de troupes, au-dessus de l’ambassade des Etats-Unis, à Kaboul, n’ont laissé personne insensible. Mais, ce 25 avril, ils n’évacuaient personne en catastrophe comme à Saïgon, à la fin de la guerre du Vietnam. Ils amenaient des renforts pour sécuriser les lieux en vue de semaines pleines de danger.

Car le retrait des troupes américaines d’Afghanistan, au 11 septembre prochain, après vingt ans de présence, annoncé par le président Joe Biden, a été discrètement avancé au 4 juillet. Cette nouvelle date a créé la stupeur au sein du pouvoir afghan, sommé, sans transition, de prendre son destin en main, alors que les talibans accentuent leur pression et que le processus de paix interafghan, entamé le 12 septembre, est au point mort.

Du côté des internationaux, l’annonce a aussi provoqué un choc. L’information a été transmise, fin avril, aux principales chancelleries à Kaboul, par les militaires américains. Elles doivent s’aligner sur l’agenda de Washington, car elles ne disposent pas de leur propre logistique. Mais aucune n’a pourtant le même niveau d’anticipation, ni même d’analyse de la situation. S’il n’y a pas de panique dans la capitale afghane, il règne une grande incertitude. « Beaucoup va se jouer dans les trois ou quatre mois qui viennent », résume un haut gradé de l’OTAN.

Le général Miller, chef des troupes américaines et de l’OTAN en Afghanistan, a assuré aux diplomates occidentaux qu’il s’agissait « d’exposer le moins longtemps possible les troupes lors de la phase de retrait », selon les dires d’un témoin présent sur place.

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