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« L’Europe peut mourir », a martelé Emmanuel Macron, depuis le grand amphithéâtre de la Sorbonne, jeudi 25 avril, où il est revenu, sept ans après son premier discours dans cette enceinte, livrer sa vision de l’Union européenne (UE). N’hésitant pas à dramatiser les enjeux, le président de la République a décrit un Vieux Continent attaqué sur ses fondamentaux, alors que la guerre en Ukraine se déroule à sa frontière, que la rivalité entre Etats-Unis et Chine risque de le marginaliser, que les transitions écologique et numérique aiguisent les rivalités dans le monde et que les « attaques contre nos démocraties libérales » se multiplient.
« Pour permettre à l’Europe de ne pas disparaître, a poursuivi Emmanuel Macron, il faut répondre par la puissance, la prospérité et l’humanisme. » Deux heures durant, dans un mélange d’emphase et de propositions concrètes, dont il faudra voir si elles deviennent un jour réalité, il a tenté d’illustrer son propos. Une façon d’entrer en campagne à sa manière, tout en faisant mine d’ignorer les enjeux électoraux, alors que les enquêtes d’opinion pour le scrutin européen du 9 juin sont alarmantes pour la majorité présidentielle.
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